Vélo : top 10 des cols les plus durs de france

Les cols mythiques de France représentent le Graal pour de nombreux cyclistes passionnés. Ces ascensions légendaires mettent à l'épreuve les capacités physiques et mentales des coureurs, offrant des défis uniques et des paysages à couper le souffle. Du Tourmalet dans les Pyrénées au Mont Ventoux en Provence, en passant par l'Alpe d'Huez dans les Alpes, ces cols ont forgé l'histoire du cyclisme et continuent d'attirer des milliers de cyclistes chaque année. Découvrons ensemble les dix cols les plus difficiles de France, leurs caractéristiques, et les techniques pour les affronter.

Critères de difficulté des cols cyclistes en france

La difficulté d'un col cycliste est déterminée par plusieurs facteurs clés. La longueur de l'ascension, le pourcentage de pente moyen et maximal, l'altitude du sommet, et les conditions météorologiques jouent tous un rôle crucial. L'indice de difficulté, souvent utilisé par les organisateurs de courses cyclistes, prend en compte ces éléments pour classer les cols. Le dénivelé positif, qui représente la différence d'altitude entre le point de départ et le sommet, est un indicateur important de la difficulté. Plus le dénivelé est important, plus l'effort requis sera conséquent. La régularité de la pente est également à considérer : un col avec des sections très raides alternant avec des parties plus douces peut s'avérer plus éprouvant qu'une montée régulière. L'altitude joue un rôle non négligeable, particulièrement au-delà de 2000 mètres, où la raréfaction de l'oxygène commence à se faire sentir. Les cols situés à haute altitude, comme le Galibier ou l'Iseran, ajoutent une difficulté supplémentaire liée à l'acclimatation.
La difficulté d'un col ne se mesure pas uniquement à ses statistiques, mais aussi à l'expérience vécue par le cycliste qui l'affronte.

Col du Tourmalet : le géant des pyrénées

Le col du Tourmalet est sans conteste l'un des géants du cyclisme français. Situé dans les Hautes-Pyrénées, il est le col le plus fréquemment gravi dans l'histoire du Tour de France. Sa réputation n'est pas usurpée, car il offre un défi de taille aux cyclistes de tous niveaux.

Profil et statistiques du col du tourmalet

Le Tourmalet culmine à 2115 mètres d'altitude, ce qui en fait le plus haut col routier des Pyrénées françaises. L'ascension peut se faire par deux versants : depuis Luz-Saint-Sauveur à l'est ou depuis Sainte-Marie-de-Campan à l'ouest. Le versant est, le plus populaire, présente une longueur de 19 km avec une pente moyenne de 7,4%. Le versant ouest, légèrement plus court, s'étend sur 17 km avec une pente moyenne similaire. Les pourcentages les plus raides peuvent atteindre 10% à 12% sur certaines sections, mettant à rude épreuve les jambes des cyclistes. La régularité de la pente est l'une des caractéristiques du Tourmalet, offrant peu de répit tout au long de l'ascension.

Histoire du tourmalet dans le tour de france

Le Tourmalet a été introduit dans le Tour de France dès 1910, lors de la première incursion de la course dans les Pyrénées. Depuis, il a été gravi plus de 80 fois, faisant de lui le col le plus visité de la Grande Boucle. Des légendes du cyclisme comme Fausto Coppi, Eddy Merckx ou encore Lance Armstrong y ont écrit quelques-unes des plus belles pages de l'histoire du Tour. En 1910, Octave Lapize fut le premier à franchir le sommet, lançant aux organisateurs la célèbre phrase : "Vous êtes des assassins !". Cette exclamation témoigne de la difficulté extrême que représentait à l'époque l'ascension de ce col sur des vélos rudimentaires et des routes non goudronnées.

Stratégies d'ascension pour cyclistes amateurs

Pour les cyclistes amateurs souhaitant s'attaquer au Tourmalet, une préparation minutieuse est essentielle. Il est recommandé de commencer l'ascension tôt le matin pour éviter les fortes chaleurs estivales. La gestion de l'effort est cruciale : adoptez un rythme régulier et évitez les accélérations brutales qui pourraient vous coûter cher dans les derniers kilomètres. Hydratation et alimentation jouent un rôle clé. Prévoyez suffisamment d'eau et de barres énergétiques pour maintenir votre glycémie tout au long de l'ascension. N'hésitez pas à faire des pauses pour admirer le paysage et récupérer, notamment au col de Mongie situé aux deux tiers de l'ascension.

Mont Ventoux : le défi emblématique de provence

Le Mont Ventoux, surnommé le "Géant de Provence", est l'un des cols les plus redoutables et mythiques du cyclisme français. Son sommet dénudé, visible à des dizaines de kilomètres à la ronde, en fait un objectif aussi attrayant qu'intimidant pour les cyclistes du monde entier.

Les trois voies d'ascension du mont ventoux

Le Ventoux offre trois voies d'ascension principales, chacune avec ses propres caractéristiques :
  • Bédoin : Considérée comme la plus difficile, cette ascension de 21,5 km présente une pente moyenne de 7,5% avec des passages à plus de 10%.
  • Malaucène : Légèrement plus longue (21,2 km) mais tout aussi exigeante, avec une pente moyenne de 7,2%.
  • Sault : La plus longue (26 km) mais la moins pentue (4,7% de moyenne), offrant une approche plus progressive.
L'ascension par Bédoin est la plus célèbre, empruntée régulièrement par le Tour de France. Elle débute par une montée régulière à travers les vignes avant d'entrer dans une forêt dense où la pente se raidit considérablement. Les six derniers kilomètres, au-delà du Chalet Reynard, traversent un paysage lunaire caractéristique du Ventoux.

Conditions météorologiques extrêmes au sommet

Le Mont Ventoux est réputé pour ses conditions météorologiques capricieuses. Le vent, omniprésent, peut atteindre des vitesses considérables, rendant l'ascension périlleuse. Les écarts de température entre le pied et le sommet peuvent être importants, avec parfois plus de 15°C de différence. En été, la chaleur peut être accablante, en particulier dans les sections boisées où l'air circule peu. À l'inverse, le sommet peut connaître des températures glaciales, même en plein été. Il n'est pas rare de voir de la neige au sommet alors que les températures dépassent les 30°C dans la plaine.
Le Ventoux est une montagne qui ne pardonne pas l'impréparation. Chaque année, de nombreux cyclistes sont surpris par ses conditions extrêmes.

Préparation physique spécifique pour le ventoux

La préparation pour affronter le Mont Ventoux doit être rigoureuse. Un entraînement spécifique axé sur l'endurance et la résistance est indispensable. Il est recommandé de travailler les longues sorties en incluant des ascensions prolongées pour habituer le corps à l'effort soutenu. La préparation mentale est tout aussi importante. Le Ventoux peut être psychologiquement éprouvant, en particulier dans sa partie finale où le sommet semble ne jamais se rapprocher. Visualiser l'ascension et se fixer des objectifs intermédiaires peut aider à surmonter les moments difficiles. Enfin, le choix du matériel est crucial. Un vélo léger avec des braquets adaptés (un petit plateau de 34 ou 36 dents et une grande couronne de 28 ou 32 dents) permettra de mieux gérer les passages les plus pentus. N'oubliez pas de prévoir des vêtements chauds pour le sommet, même en plein été.

Alpe d'Huez : 21 virages mythiques des alpes

L'Alpe d'Huez est sans doute l'ascension la plus emblématique des Alpes françaises. Ses 21 virages en épingle à cheveux, chacun numéroté et portant le nom d'un vainqueur d'étape du Tour de France, en font un véritable théâtre du cyclisme. L'ascension de l'Alpe d'Huez s'étend sur 13,8 km avec une pente moyenne de 8,1%. Le dénivelé total est de 1120 mètres, pour une arrivée à 1850 mètres d'altitude. La difficulté principale réside dans la régularité de la pente, avec peu de sections de récupération. Les premiers kilomètres sont les plus difficiles, avec des pourcentages avoisinant les 11%. C'est dans cette partie que de nombreux cyclistes amateurs commettent l'erreur de partir trop vite, payant leurs efforts dans la seconde moitié de l'ascension. La clé est de trouver un rythme soutenable dès le début et de le maintenir tout au long de la montée. Chaque virage de l'Alpe d'Huez est une occasion de se remémorer l'histoire du cyclisme. Du virage 21, en bas, au virage 1, juste avant l'arrivée, chaque lacet raconte une page de l'histoire du Tour. Visualiser ces grands moments peut être une source de motivation pour les cyclistes amateurs lors de leur ascension. Pour aborder l'Alpe d'Huez dans les meilleures conditions, une préparation spécifique est nécessaire. L'entraînement doit inclure des séances de travail en seuil, simulant l'effort prolongé à haute intensité caractéristique de cette ascension. Des sorties longues incluant plusieurs cols sont également recommandées pour habituer le corps à enchaîner les efforts.

Col du galibier : sommet légendaire du tour de france

Le col du Galibier, culminant à 2642 mètres d'altitude, est l'un des géants des Alpes françaises. Son ascension est un défi majeur pour tout cycliste, combinant longueur, altitude et pentes sévères.

Approche technique du col du galibier

L'ascension du Galibier peut se faire par deux versants principaux : depuis le nord via le col du Télégraphe, ou depuis le sud en partant du col du Lautaret. L'approche nord, la plus célèbre, totalise 35 km d'ascension en comptant le col du Télégraphe, avec une pente moyenne de 5,5%. Cependant, les 8 derniers kilomètres sont particulièrement difficiles, avec une pente moyenne dépassant les 8%. Le versant sud, bien que plus court (8,5 km depuis le Lautaret), n'en est pas moins exigeant avec une pente moyenne de 6,9% et des passages à plus de 10%. La difficulté est accentuée par l'altitude, qui se fait sentir dès le début de l'ascension.

Gestion de l'effort en haute altitude

L'altitude est un facteur crucial dans l'ascension du Galibier. Au-delà de 2000 mètres, la raréfaction de l'oxygène commence à affecter les performances. Il est essentiel d'adapter son effort en conséquence. Réduisez votre intensité d'environ 10% par rapport à votre rythme habituel pour compenser les effets de l'altitude. La respiration joue un rôle clé. Concentrez-vous sur une respiration profonde et régulière pour maximiser l'apport en oxygène. L'hyperventilation est un signe que vous forcez trop : dans ce cas, réduisez immédiatement votre allure.

Équipement recommandé pour l'ascension

L'équipement pour le Galibier doit être choisi avec soin. Un vélo léger avec des braquets adaptés (un compact 50/34 ou 52/36 à l'avant et une cassette 11-32 ou même 11-34 à l'arrière) vous aidera à gérer les pentes les plus raides. Les conditions météorologiques changeantes nécessitent une préparation minutieuse :
  • Vêtements chauds et imperméables pour le sommet
  • Gants longs pour la descente
  • Lunettes de soleil pour se protéger des UV plus intenses en altitude
  • Crème solaire à indice élevé
N'oubliez pas de prévoir suffisamment d'eau et de ravitaillement. Les derniers kilomètres, les plus difficiles, sont aussi les plus isolés. Une bonne hydratation est cruciale pour contrer les effets de la déshydratation accélérée en altitude.

Col de la Madeleine : défi majeur de savoie

Le col de la Madeleine, situé en Savoie, est l'un des cols les plus redoutables des Alpes françaises. Culminant à 1993 mètres d'altitude, il offre une ascension longue et exigeante qui a forgé sa réputation dans le monde du cyclisme. L'ascension du col de la Madeleine peut se faire par deux versants principaux. Le versant nord, au départ de La Chambre, s'étend sur 19,2 km avec une pente moyenne de 8%. Le versant sud, depuis Notre-Dame-de-Briançon, présente une longueur similaire de 19,3 km mais avec une pente moyenne légèrement plus douce de 7,5%. La difficulté majeure du col de la Madeleine réside dans sa longueur et la régularité de sa pente. Contrairement à d'autres cols qui offrent des sections de répit, la Madeleine maintient un pourcentage élevé sur presque toute sa longueur. Les cyclistes doivent donc gérer leur effort avec précision pour ne pas s'épuiser avant le sommet.Le paysage qui s'offre aux cyclistes pendant l'ascension est à couper le souffle. Les vues sur les massifs environnants, notamment le Mont Blanc, sont spectaculaires. Cependant, il est important de rester concentré sur la route, car certains virages peuvent être techniques, surtout dans la partie supérieure du col.Pour aborder le col de la Madeleine dans les meilleures conditions, une préparation spécifique est nécessaire. L'entraînement doit mettre l'accent sur l'endurance et la capacité à maintenir un effort soutenu sur une longue durée. Des sorties longues incluant des ascensions prolongées sont essentielles pour préparer le corps et l'esprit à ce défi.

Techniques d'entraînement pour cols de haute difficulté

Pour affronter les cols les plus difficiles de France, une préparation minutieuse est indispensable. Les cyclistes amateurs peuvent s'inspirer des méthodes d'entraînement des professionnels pour améliorer leurs performances en montagne.

Intervalles spécifiques pour cols longs

L'entraînement par intervalles est particulièrement efficace pour préparer les longues ascensions. Cette méthode consiste à alterner des périodes d'effort intense avec des périodes de récupération. Pour simuler les conditions d'un col long, on peut par exemple effectuer des séries de 20 minutes à un rythme soutenu, suivies de 5 minutes de récupération active. Une variante intéressante est la méthode des "sweet spot intervals". Il s'agit de travailler dans une zone d'intensité située entre le seuil anaérobie et le seuil lactique, soit environ 88-93% de votre fréquence cardiaque maximale. Ces intervalles, d'une durée de 10 à 30 minutes, permettent d'améliorer votre endurance aérobie sans accumuler trop de fatigue.

Simulations d'altitude en préparation

Pour préparer les ascensions à haute altitude comme le Galibier ou l'Iseran, il est possible de simuler les effets de l'altitude même si vous vivez en plaine. L'utilisation d'un masque hypoxique pendant l'entraînement peut aider à habituer votre corps à travailler avec moins d'oxygène. Commencez par des sessions courtes et augmentez progressivement la durée et l'intensité. Une autre option est de réaliser des stages en altitude si possible. Passer quelques jours à plus de 2000 mètres d'altitude avant de s'attaquer à un col de haute montagne peut grandement faciliter l'acclimatation. Cependant, veillez à ne pas surestimer vos capacités lors des premiers jours en altitude.

Récupération optimale entre ascensions

La récupération entre les ascensions est tout aussi importante que l'entraînement lui-même. Une bonne stratégie de récupération permet de maintenir vos performances sur plusieurs jours d'affilée, ce qui est essentiel lors de séjours en montagne ou de cyclosportives à étapes. La récupération active est une technique efficace. Après une ascension difficile, continuez à pédaler en douceur pendant 15 à 20 minutes pour faciliter l'élimination des toxines musculaires. Maintenez une cadence élevée (90-100 tours/minute) avec une résistance faible pour favoriser la circulation sanguine sans fatiguer davantage les muscles. L'alimentation joue un rôle crucial dans la récupération. Dans les 30 minutes suivant l'effort, consommez une collation riche en glucides et en protéines pour reconstituer vos réserves énergétiques et amorcer la réparation musculaire. Un ratio de 3:1 (glucides:protéines) est généralement recommandé. N'oubliez pas de vous hydrater abondamment, en incluant éventuellement des boissons d'effort pour remplacer les électrolytes perdus pendant l'ascension.
Un bon sommeil est le meilleur allié du cycliste en montagne. Visez 8 à 9 heures de sommeil par nuit pour optimiser votre récupération
Les techniques de compression peuvent également accélérer la récupération. Portez des chaussettes ou des manchons de compression après l'effort pour favoriser le retour veineux et réduire l'inflammation musculaire. Certains cyclistes trouvent également bénéfique l'utilisation de rouleaux de massage ou de balles de tennis pour détendre les muscles tendus. Enfin, n'hésitez pas à inclure des journées de repos complet dans votre programme. Ces jours de pause permettent une récupération plus profonde et préviennent le surentraînement. Profitez-en pour explorer la région autrement qu'à vélo, ce qui vous offrira également une récupération mentale bien méritée.

Col de l'Iseran

Le Col de l'Iseran est l'un des cols les plus emblématiques et difficiles de France. Culminant à 2764 mètres d'altitude, il détient le titre du plus haut col routier des Alpes françaises.

Caractéristiques de l'ascension

L'ascension du Col de l'Iseran peut se faire par deux versants principaux :Versant nord (depuis Bourg-Saint-Maurice ou Val d'Isère)
  • Distance : 47,5 km depuis Bourg-Saint-Maurice, 16 km depuis Val d'Isère
  • Dénivelé : Plus de 2000 m depuis Bourg-Saint-Maurice, 929 m depuis Val d'Isère
  • Pente moyenne : 4% depuis Bourg-Saint-Maurice, 5,8% depuis Val d'Isère
  • Pente maximale : 8%
Versant sud (depuis Val-Cenis ou Bonneval-sur-Arc)
  • Distance : 32 km depuis Val-Cenis, 13,5 km depuis Bonneval-sur-Arc
  • Dénivelé : 1461 m depuis Val-Cenis, 983 m depuis Bonneval-sur-Arc
  • Pente moyenne : 4,5% depuis Val-Cenis, 7,3% depuis Bonneval-sur-Arc
  • Pente maximale : 9% avec un court passage à 13%

Détails de la montée

La montée du Col de l'Iseran est réputée pour sa longueur et son altitude élevée plutôt que pour ses pourcentages extrêmes. Voici quelques points clés de l'ascension :
  • Les premiers kilomètres depuis Bourg-Saint-Maurice peuvent être difficiles en raison du trafic et des tunnels mal éclairés.
  • À partir de Val d'Isère, le paysage devient spectaculaire et la véritable ascension commence sur les 15 derniers kilomètres.
  • Les 4 derniers kilomètres s'effectuent sur une pente modérée (6 à 6,5%) dans le Vallon de l'Iseran, à plus de 2500 m d'altitude.
  • Les deux derniers kilomètres sont les plus difficiles, avec une pente moyenne de 7,5% et une dernière ligne droite à 8%.
  • Le versant sud, depuis Bonneval-sur-Arc, est considéré comme plus difficile avec une pente moyenne de 7,3% sur 13,5 km.
La difficulté de l'Iseran réside dans sa longueur, son altitude élevée et les conditions météorologiques souvent changeantes au sommet. Malgré ces défis, c'est une ascension prisée des cyclistes pour ses paysages spectaculaires et son statut de col mythique

Cime de la Bonette

La Cime de la Bonette est l'un des cols les plus emblématiques et difficiles de France, célèbre pour son altitude exceptionnelle et ses paysages spectaculaires.

Caractéristiques de l'ascension

La Cime de la Bonette peut être gravie par deux versants principaux : Versant nord (depuis Jausiers)
  • Altitude au sommet : 2802 m
  • Distance : 23,3 km
  • Dénivelé : 1590 m
  • Pente moyenne : 6,8%
  • Pente maximale : 14,1% (sur les 100 m les plus raides)
Versant sud (depuis Saint-Étienne-de-Tinée)
  • Distance : 25 km
  • Dénivelé : 1659 m
  • Pente moyenne : 6,3%
  • Pente maximale : 19% (sur le dernier kilomètre)

Détails de la montée

L'ascension de la Cime de la Bonette est réputée pour sa longueur, son altitude élevée et ses paysages spectaculaires. Voici quelques points clés de l'ascension :
  • La montée est relativement régulière depuis Jausiers, avec des pourcentages oscillant entre 7% et 9% sur la majeure partie du parcours.
  • Après avoir passé le restaurant d'altitude à 2000 mètres, le paysage devient plus sauvage et impressionnant.
  • Le col de Restefond est atteint à 2715 mètres d'altitude, mais ce n'est pas encore le sommet.
  • Une route circulaire permet de contourner le sommet de la Cime de la Bonette, offrant des vues panoramiques à 360 degrés.
  • Le dernier kilomètre est particulièrement difficile, avec une pente moyenne supérieure à 10% et des passages à plus de 14%.
La difficulté de la Cime de la Bonette réside dans sa longueur, son altitude élevée (la plus haute route d'Europe à 2802 mètres) et les conditions météorologiques souvent changeantes au sommet. Malgré ces défis, c'est une ascension prisée des cyclistes pour ses paysages spectaculaires et son statut de col mythique. Il est intéressant de noter que le Tour de France n'est passé que cinq fois par ce col (en 1962, 1964, 1993 2008 et 2024), ce qui en fait un défi encore plus attrayant pour les cyclistes amateurs

Col de la Loze

Le Col de la Loze est l'un des cols les plus récents et spectaculaires de France, rapidement devenu emblématique pour son profil atypique et sa difficulté exceptionnelle.

Caractéristiques de l'ascension

Le Col de la Loze peut être gravi par deux versants principaux : Versant ouest (depuis Brides-les-Bains via Méribel)
  • Altitude au sommet : 2304 m
  • Distance : 21,5 km
  • Dénivelé : 1674 m
  • Pente moyenne : 7,8%
  • Pente maximale : Plus de 20% sur certains passages
Versant est (depuis Brides-les-Bains via Courchevel)
  • Distance : 28,1 km
  • Dénivelé : 1704 m
  • Pente moyenne : 6%
  • Pente maximale : Plus de 15% sur certains passages

Détails de la montée

L'ascension du Col de la Loze est réputée pour son profil irrégulier et ses pentes extrêmes. Voici quelques points clés de l'ascension :
  • La route a été construite récemment, en 2019, en goudronnant une ancienne piste
  • Les 7 derniers kilomètres sont particulièrement difficiles, avec une succession de plats et de pentes atteignant 20%
  • Le versant OUEST via Méribel est considéré comme le plus difficile, avec une pente moyenne de 7,8% sur 21,5 km.
  • Le versant EST via Courchevel est plus long (28,1 km) mais légèrement moins pentu en moyenne (6%).
  • Les derniers kilomètres sont caractérisés par des "toboggans", alternant des pentes très raides et des zones de replat.
  • Le sommet offre une vue panoramique sur le Mont Blanc et les Alpes environnantes
La difficulté du Col de la Loze réside dans son profil extrêmement irrégulier, ses pentes très raides et son altitude élevée. Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, l'a qualifié de "quelque chose qu'on ne connaît pas, qui n'existe pas, tout simplement". Sa difficulté hors norme en fait l'un des cols les plus redoutables pour les cyclistes professionnels et amateurs.

Col de Portet

Le Col de Portet est l'un des cols les plus récents et difficiles des Pyrénées, rapidement devenu emblématique pour son altitude et sa difficulté exceptionnelle.

Caractéristiques de l'ascension

Le Col de Portet peut être gravi depuis Saint-Lary-Soulan :
  • Altitude au sommet : 2215 m
  • Distance : 17 km
  • Dénivelé : 1414 m
  • Pente moyenne : 8,32%
  • Pente maximale : 12,5%

Détails de la montée

L'ascension du Col de Portet est réputée pour sa longueur, son altitude élevée et sa pente soutenue. Voici quelques points clés de l'ascension :
  • Le col est le plus haut col routier des Pyrénées franchi par le Tour de France. L'ascension peut être divisée en deux parties distinctes :La première partie jusqu'à Espiaube est la plus difficile, avec des passages à 10% de moyenne sur les 4 premiers kilomètres.
  • La seconde partie, après Espiaube, est légèrement moins raide mais reste exigeante. Les 8 derniers kilomètres se déroulent dans une zone pastorale sauvage, au milieu des animaux, avec une pente qui ne descend jamais en dessous de 7%.
  • Le dernier kilomètre, après un court tunnel, est particulièrement difficile avec un revêtement parfois irrégulier.
  • Le sommet offre une vue panoramique sur les Pyrénées, bien que les installations de remontées mécaniques puissent en diminuer l'intérêt visuel.
La difficulté du Col de Portet réside dans sa longueur, son altitude élevée et sa pente constamment soutenue. Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, l'a désigné comme "le nouveau Tourmalet" lors de sa première apparition sur le Tour en 2018 .Le Col de Portet est considéré comme plus long, plus raide et plus haut que la célèbre montée de l'Alpe d'Huez. Sa difficulté exceptionnelle en fait un défi majeur pour les cyclistes professionnels et amateurs, promettant de devenir un col mythique des Pyrénées.

Col de l'Izoard

Le Col de l'Izoard est l'un des cols les plus emblématiques et difficiles des Alpes françaises, célèbre pour son paysage unique et son histoire dans le cyclisme.

Caractéristiques de l'ascension

Le Col de l'Izoard peut être gravi par deux versants principaux : Versant nord (depuis Briançon)
  • Altitude au sommet : 2360 m
  • Distance : 19 km
  • Dénivelé : 1105 m
  • Pente moyenne : 5,82%
  • Pente maximale : 9,4%
Versant sud (depuis Guillestre via Château-Queyras)
  • Distance : 15,9 km (depuis Château-Queyras)
  • Dénivelé : 1095 m
  • Pente moyenne : 6,89%
  • Pente maximale : 12%

Détails de la montée

L'ascension du Col de l'Izoard est réputée pour sa beauté et sa difficulté variable. Voici quelques points clés de l'ascension :
  • Le versant nord depuis Briançon est plus long mais moins pentu en moyenne. La première partie jusqu'à Cervières est relativement facile, suivie d'une section plus difficile dans les derniers kilomètres.
  • Le versant sud depuis Guillestre est considéré comme le plus mythique, avec le passage spectaculaire de la Casse Déserte.
  • Depuis Château-Queyras, les premiers kilomètres sont assez roulants. La difficulté augmente significativement après Arvieux et surtout à la sortie de Brunissard.
  • La Casse Déserte, un paysage lunaire et rocailleux, se trouve dans les derniers kilomètres du versant sud. C'est un lieu emblématique du Tour de France.
  • Les derniers kilomètres sont généralement les plus difficiles, avec des pentes avoisinant les 8-9% sur le versant nord et jusqu'à 10-11% sur le versant sud.
La difficulté de l'Izoard réside dans sa longueur, son altitude élevée et ses sections raides, particulièrement sur le versant sud. Le col est souvent exposé au vent, surtout dans la partie haute où la végétation se fait rare.Le Col de l'Izoard est un passage fréquent du Tour de France et a été le théâtre de nombreux exploits cyclistes. Il est considéré comme l'un des cols les plus mythiques des Alpes, offrant une expérience unique aux cyclistes avec ses paysages variés allant des forêts de mélèzes aux étendues rocheuses de la Casse Déserte.